Alerte : nous salons trop, et l'impact sur notre santé est énorme.
C'est le message de Pierre Meneton, chercheur honnête.
(Ici,vous n'êtes pas sur le site des industriels du sel. Pas question ici de tracasser ce chercheur avec un procès en diffamation, procès que Pierre Mennéton a gagné.)
Pourtant, Pierre Meneton ne fait pas l’exception du sel de mer artisanal.
Avec
mon
baladeur, j'écoutais une émission de
radio sur le
sujet en travaillant sur le marais. Les giboulées me
fouettaient le visage, et le
chantier était pénible,
nous étions encore bien loin de la récolte de
sel.
J'ai relevé la
tête et je me suis dis:
"Mais
pourquoi
je bosse moi ?"
Remise en question
d'une vocation qui se
voudrait soucieuse la fois de la nature et du "mieux vivre".
Heureusement, la suite de l'émission était
beaucoup moins
pessimiste pour notre sel :
Le sel que nous mettons dans notre cuisine n'est pas remis en question, il représente moins de 10% de notre consommation. Hors, c'est la destination principale de notre production.
L'excès de sel
dénoncé par Pierre
Ménetton
provient des aliments préparés :
pain,
charcuterie, fromage, plats cuisinés...
Une pierre dans le jardin de nos
clients boulangers? Nous ne le croyons
pas, car ils sont tous
bio et bien sensibilisés sur le sujet, experts pour relever
le
goût de leur pain avec si peu de sel. Ils utilisent LEUR
levain naturel, ils cuisent
directement sur la brique, cette brique est préalablement
chauffée par un feu de bois...
Le
résultat
est toujours sensationnel, et nous sommes fiers que notre sel
intervienne dans cette alchimie, même si c'est en
quantité minime.
Le meilleur moyen de
s'affranchir de cette sur-consommation est de
choisir les boulangers,
fromagers et charcutiers qui salent peu. Ce faisant
nous
choisirons les meilleurs
: Saler peu implique un grand savoir-faire.
Et les meilleurs artisants sont aussi ceux qui utilisent le sel de Batz-sur-Mer.
C'est pourquoi le signal d'alarme de Pierre Mennéton ne sera
pas défavorable à notre activité. La
formule
qui résume notre pensée est la suivante
:
A ce
stade de l'explication, je m'apprête à vous
assommer... avec des chiffres. Non
ne partez pas, ça va être léger : Pierre
Mennéton recommande 4g de sel par
personne et par jour. Au niveau national, cela fait plus de 86000t de
sel par an.
Et même bien plus puisque lorsque nous mettons 10g
de sel dans l'eau des pâtes, nous n'en consommons qu'une
faible partie, le reste étant jeté avec l'eau de
cuisson.
Hors tous les
paludiers et sauniers français (pas seulement Batz-sur-Mer mais aussi Guérande, Bourgneuf, Noirmoutier,
Ré...) n'ont qu'une capacité d'environ 20000t
par an.
Nous ne sommes donc
pas sur le marché de masse, celui de la
surconsommation du
sel.
D'ailleurs
les industriels n'utilisent que très peu le sel artisanal :
sa composition
n'est pas assez stable pour la standardisation qu'exige leurs process.
Quant à l'argument de la relative pauvreté de
notre sel en Chlorure de Sodium, il
reste vrai mais le phénomène est bien trop
marginal pour compenser une surconsommation.
D’autres
annoncent que le potassium contenu dans notre sel annulerait les effets
négatifs du Sodium. Honnêtement, nous
n’en savons rien. Si
vous avez des infos…